Tromboniste de formation, il étudie l’écriture auprès de Patrick Delabre, puis d’Anne Aubert, avant d'entrer en 2003 au C.N.S.M. de Paris où il est élève de Cyrille Lehn (harmonie), Olivier Trachier (polyphonies de la Renaissance), Alain Mabit (écritures du XXème siècle), Michaël Lévinas (analyse), Denis Cohen (orchestration), et en ressort diplômé en 2007. À l'Université de Poitiers, où il obtient en 2001 une licence en musicologie, Daniel de Coudenhove révèle son goût pour la musique chorale. Il intègre alors, de 2002 à 2006, le chœur de chambre Mikrokosmos, dirigé par Loïc Pierre : création de commandes (T. Machuel, P. Hersant, N. Bacri, A.J. Kernis, …), spectacles avec projection vidéo, enregistrement de disques, concours et festivals chorals internationaux, travail avec des artistes ou des compositeurs invités. Il est en 2008 agrégé de musique, et en 2018 titulaire du diplôme d’État de professeur de musique, discipline formation musicale.
Pour chœur mixte a cappella, il transcrit de 2004 à 2007 vingt-deux mélodies de Gabriel Fauré1 (commande du chœur Mikrokosmos, disque Mirages, label Jade). Il écrit en 2005 une musique pour le court-métrage They caught the ferry de Carl Theodor Dreyer (commande du chœur Mikrokosmos), Cantate pour un fleuve sur un poème de Raphaël Terreau (commande du chœur Cantate d’Orléans), Bogoroditsé Diévo2 (créé par Le Madrigal du Perche, commande du Cepravoi). Pour chœur de femmes a cappella, il écrit en 2009 Il fera longtemps clair ce soir2 sur un poème d’Anna de Noailles (disque Naviguer le ciel, label Art et Musique). En 2008, il orchestre D'un matin de Printemps3, trio pour violon, violoncelle et piano de Lili Boulanger, pour l'orchestre d'harmonie des Gardiens de la Paix (disque Femmes compositeurs vol.6, label Cristal Records Classic). Ses œuvres sont éditées chez : 1 Sulasol 2 La Sinfonie d’Orphée 3 Robert Martin. Il arrange régulièrement des pièces pour chœurs ou ensembles instrumentaux. Il enseigne actuellement la formation musicale et l’histoire de la musique au conservatoire de La Roche-sur-Yon.
Sa musique recherche une clarté de langage, équilibrant harmonie et contrepoint. Elle est éprise de couleurs harmoniques et de textures sonores, qu’il tente de soumettre à des règles contrapuntiques pour assurer une cohérence du discours musical. En cela, sa sensibilité s’inscrit dans un héritage français (Ravel, Messiaen) et cherche des modèles d’écriture vocale chez polyphonistes de la Renaissance. Son expression artistique, parfois fougueuse, traduit volontiers l’authenticité, la perception poétique du monde, l’intériorité.